La gestion des émotions

Accueillir ses émotions,  les vivre, les accepter... Ce n'est pas toujours chose facile !


Avant tout, il est important d'intégrer ceci : on ne gère pas une émotion, on gère les réactions qu'elle génère!  Il n'y a pas d'émotions négatives, elles sont toutes utiles à notre survie.

On compte 4 émotions principales : la peur, la joie, la tristesse et la colère. De celles-ci découlent de nombreuses autres émotions, comme par exemple l'angoisse, la panique, la terreur, qui sont des dérivées de la peur, qui sont ce que l'on appelle des émotions secondaires, ou émotions complexes.

Les émotions sont bien souvent la clé de beaucoup de blocages, ou bien sont à l'origine d'obstacles, mais elles peuvent aussi être un moteur extraordinaire pour aller de l'avant, se dépasser, et atteindre des objectifs que l'on n'aurait jamais imaginé ! 

Une émotion pousse à réagir, elle met notre corps en mouvement. Emotion vient du mot EMOVERE = se mettre en mouvement à partir de.

C'est une réaction physiologique instantanée : un réflexe en quelque sorte, un courant électrique qui nous traverse.

On confond souvent émotion et sentiment, voici une formule qui simplifie la compréhension :

Émotion X Durée = Sentiment

En gros, l'émotion ne dure pas, elle est le déclencheur. Dès lors que l'on reste dans cet état qu'elle a provoqué, nous ressentons un sentiment ou un ressentiment. En coaching, nous travaillons ensemble les émotions, les sentiments qu'elles génèrent, mais surtout les besoins à combler pour vivre mieux avec elles et atteindre vos objectifs.


Je vous partage une vidéo que j'aime vraiment beaucoup, qui explique ce qu'elles sont :

Les émotions, c'est quoi ?


J'adore travailler avec les émotions: elles sont puissantes, souvent salvatrices, et sont des petites balises que nous gardons en nous, acceptons les, et apprenons à vivre avec elles !

Je pratique le bilan émotionnel : nous faisons ensemble un scanner de ce que vous ressentez, nous mettons des mots sur les sensations corporelles, les ressentis, les ressentiments, les besoins. Et à quoi ça sert ? 

=> Comprendre quelles émotions nous "drive", c'est comprendre qui nous sommes. Ainsi, j'ai par exemple compris que mon émotion principale moteur, c'était la colère. Je suis donc colérique ? Non, pas du tout. Face à un événement désagréable (ou qui me met en position désagréable selon mes propres codes), je sais maintenant que ma réaction première sera la lutte, je vais chercher à combattre. J'ai besoin de comprendre, de savoir exactement ce que je dois surmonter. Je vais chercher l'impact que ça aura sur moi, sur mon "moi", et je vais trouver les solutions, accepter mes faiblesses, me mettre rapidement en mouvement. J'ai transformé mon comportement de lutte incessante (et fatigante) en force d'action. Je me sens alignée, en accord avec moi-même!

Face à un événement, nous avons 4 émotions basiques, qui induisent chacune des comportements : 

  • la peur : nous avons tendance à fuir, à éviter, à échapper, à "botter en touche". Puis, ressentir des émotions secondaires qui vont peut-être s'installer. L'angoisse, l'inquiétude, la honte, manque de confiance en soi, dépendance, le repli sur soi, la timidité..., et des sensations corporelles, telles que la nervosité, la poitrine serrée, les mains moites, fébrilité, maux de ventre, gorge nouée, tremblements, rougissements , transpiration excessive, etc... ==> Besoin de sécurité
  • la colère : nous nous mettons en position de lutte, d'attaque, de combat. De là, peuvent s'installer la jalousie, la rancœur, l'impatience, l'indignation, la frustration, la rivalité, l'ultra-contrôle, la méfiance, la dévalorisation, la déception, le rejet,  la tendance à vouloir être "fort" et les sensations corporelles telles que les douleurs dorsales, sciatique, troubles digestifs, spasmes, raideurs ==> Besoin d'identité et reconnaissance
  • la tristesse : nous nous replions sur nous mêmes, nous ne donnons pas notre avis ou très peu, nous sommes nostalgiques, avons l'impression de ne pas avancer, de ne pas servir à "quelque chose". S'installent le doute, la dévalorisation, la tendance à vouloir être "parfait" ! Les sensations corporelles sont l'épuisement, la fatigue, la lassitude, le manque d’énergie, la faiblesse physique, l'essoufflement, le malaise, les soucis pulmonaires => Besoin de sens, d'harmonie
  • la joie : nous avons tendance à voir le positif partout, à remplir notre quotidien, à dépenser notre argent, et notre énergie pour en accumuler à nouveau, nous refusons les contraintes, les limites, quitte à nier les soucis, nous cherchons le bonheur à TOUT prix. Les ressentiments qui y sont liés sont les caprices, l'égoïsme, le manque d'empathie, le désintérêt pour les problèmes des autres, les dépendances (alcool, drogue, sexe, etc...) voire addictions, la survalorisation des autres, l'exigence vis à vis des autres... Les sensations corporelles, sont l'excitation, les gonflements, la stimulation permanente, les pleurs faciles ==> Besoin de Croissance, de Plaisir


Mais alors, on en fait quoi, de ces émotions ? 

Le but, est de les comprendre, et de les accepter. Nous ressentons toutes les émotions, mais parfois, l'une d'entre elles est plus présente, et ce, dès l'enfance. Cela peut être dicté par les phrases type que nous avons tous entendu "sois fort", "arrête de pleurer", "sois sage", "sois parfait", "tiens toi bien", "sois courageux" etc...ou par des croyances limitantes, ou encore par des événements marquants qui ont ancré en nous la réaction émotionnelle.

Nos croyances peuvent ainsi s'installer dans nos cellules, et nous empêcher d'avancer. Je voudrais changer de voie professionnelle, mais j'ai peur de ne pas y arriver, parce que pour y arriver, il faut du courage, et je ne suis pas courageux. Ah oui? Vraiment? Et pour quelles raisons ne serais tu pas doté de courage ? ... Quelle est ta définition du courage?


Exemple : Une cliente est venue pour avoir davantage confiance en elle.

Quelle émotion fait que ce manque de confiance existe? Quel est le besoin à combler pour que la confiance s'installe ? Dans ce cas, il s'agissait essentiellement de la peur de mal faire, la peur de la honte, de se ridiculiser. Et de quoi aurait elle besoin pour bien faire? De maîtriser le sujet, de se sentir légitime, de se détacher du regard des autres. Dans quel domaine souhaite t elle acquérir une confiance en elle ? Dans la prise de parole face à ses amis, son mari, ses collègues.

Nous avons alors travaillé sur un objectif : parler en public, oser donner son avis dans 2 secteurs de vie : personnel et professionnel. A force de travail, de motivation, avec de nombreux outils, aujourd'hui, elle s'exprime avec aisance, et n'hésite plus à donner son point de vue. Elle se sent libérée de ses peurs.

L'émotion est toujours là, mais elle est acceptée. C'est sur les réactions corporelles, sur les ressentiments et les comportements que nous avons agi !

Nous sommes tous remplis d'un potentiel énorme. Oui, oui, tous !